( 2 janvier, 2014 )

POURQUOI LES UKRAINIENS N’AIMENT PAS TROP LES RUSSES ?

 

 

          Parce qu’ils n’ont pas la mémoire courte et qu’ils se souviennent qu’à la fin de la guerre, entre 1945 et 1946, la Russie de Staline a assassiné des dizaines de milliers de leurs parents et grands-parents.

 

En effet, avant-guerre des milliers d’Ukrainiens, de Caucasiens, de Cosaques, de Baltes, etc. avaient immigrés vers la Pologne et l’Allemagne pour y trouver des conditions de vie moins pénibles, du travail et surtout pour échapper au bolchevisme.

Lors de l’invasion de l’URSS, fin 1941, la Wehrmacht, déportait plusieurs dizaines de milliers d’Ukrainiens, y compris femmes et enfants, vers les usines allemandes pour servir de main d’œuvre et en incorporait un grand nombre qui souhaitait se battre contre le communisme, notamment dans l’armée du général Vlassov.

Lors des accords de Yalta en 1945, la Grande Bretagne et les Etats-Unis ont accepté les exigences de Staline et ont renvoyé en URSS, de gré et surtout de force, près de trois millions de ces Russes qui étaient considérés comme prisonniers de guerre.

Des dizaines de milliers furent abattus dès avoir posé le pied sur le sol russe et des centaines de milliers dirigés vers les goulags eurent une mort plus lente et plus atroce. Des centaines d’autres se suicidèrent pour ne pas subir le même sort.

**Ignoré totalement lors des accords de Yalta, De Gaulle fût reçu, sur sa demande, à Moscou par Staline le 29 juin 1945 (Archives du Foreign Office)

Il a accepté, tout comme les anglais et les américains, les ordres de Staline et du Parti Communiste Français (Maurice Thorez était alors vice-président du Conseil) et a livré aux soviets 102.481 russes détenus comme prisonniers de guerre dans le camp de Beauregard dont :

**15.000 avaient été capturés par la 1ère armée française.

**20.456 avaient déserté spontanément et près de 8000 avait rejoint les FFL et participé aux combats de la libération.

De Gaulle, alors président du gouvernement, s’est fait ainsi le complice de ce crime contre l’humanité.

          Les Ukrainiens sont moins rancuniers contre cette Union Européenne dont tous les membres, à l’exception du Liechtenstein, les ont envoyés de force vers une mort programmée.

Pour autant ont-ils raison d’oublier et, surtout, font-ils le bon choix ?

 

 

( 1 janvier, 2014 )

MEILLEURS VOEUX POUR 2014

A notre tour nous vous souhaitons de tout cœur que 2014 soit riche en petits bonheurs et en amitié et que cela rime avec santé.

SYLVIE et MANUEL

( 1 janvier, 2014 )

PERSONNALITES PREFEREES DES FRANÇAIS…QUELLE DERISION !

 

 

UN « NEOCON » dit ce qu’il pense.

AVANT j’étais un « REAC ! ».

Mais ça c’était avant …

L’essentiel n’est-il pas de se démarquer de la médiocrité ?

Et la médiocrité c’est quoi ?

C’est avant tout ce peuple français qui s’imagine supérieur à tous les autres.

Un Belge me disait un jour :

« Tu veux faire une très belle affaire ?

Achète un Français pour le prix qu’il vaut et revend-le pour le prix qu’il croit valoir »

Quand on apprend que les personnalités préférées des Français ont nom :

Jean-Jacques Goldman, Omar SY, Mimie Mathy et auparavant Yannick Noah, Zinedine Zidane, Jamel Debbouze, Ribéry et que Christiane Taubira a été élue « femme de l’année » par le magazine « ELLE ».

Personnellement je n’ai rien contre ces personnalités, en tous les cas rien contre les cinq premières, mais tout de même !

C’est bien la preuve que l’esprit français se délétère.

Pas le nom d’un chercheur, d’un philosophe, d’un écrivain, d’un inventeur, d’un entrepreneur ni même d’un sportif ayant réussi un exploit mondial ou d’un artiste au-dessus du lot.

Même pas un poète (mais y en a-t-il encore ?)…c’est triste !

Je ne cite qu’un exemple : nos chercheurs viennent de finaliser le premier cœur artificiel au monde, nos chirurgiens l’ont implanté, des milliers de vie vont être sauvées grâce à eux.

Eh bien cherchez-les dans ce classement !

Et pourquoi pas ce jeune de 14 ans, Rémy, qui a sauvé d’un incendie une enfant de 5 ans, son voisin ?

Il est vrai qu’à notre époque où la légion d’honneur est galvaudée et offerte au tout venant !

La télévision a lobotomisé le citoyen.

C’est elle qui fabrique de nos jours les personnalités préférées des français.

Ce n’est plus ni les valeurs, ni le courage, ni l’esprit, ni le progrès, ni la science.

Je conçois parfaitement que les Français soient désabusés, écœurés même.

Qu’ils rejettent en bloc tous les politiciens qui nous gouvernent et nous ruinent.

Qu’ils en aient assez de payer :

-pour les fraudeurs fiscaux.

-pour les chômeurs chroniques.

-pour les actionnaires qui s’en mettent plein les poches. .

-pour les sénateurs qui dorment parce qu’ils se demandent à quoi ils servent ?

-pour le « millefeuille » régional, départemental, local, etc.

-pour les 650 niches fiscales dont les trois-quarts sont inutiles.

-pour assister, loger, nourrir, soigner, des gens qui n’ont rien à faire chez nous.

-pour 34 ministres alors que la moitié suffirait (voir l’Allemagne)

-pour 577 députés qui ne représentent qu’eux-mêmes (voir ligne au-dessus).

-pour les millions de fonctionnaires. (voir ligne au-dessus)

-pour les syndicats qui ne représentent plus rien et sont plein aux as.

-pour les footballeurs et les artistes mieux payés que ceux qui nous sauvent la vie.

Qu’ils en aient assez de subir quotidiennement la peur des criminels, des récidivistes, des voleurs, des escrocs, des dealers et j’en passe.

Oui, je peux parfaitement comprendre cette lassitude, ce ras-le-bol, mais après tout n’est-ce pas ce que ce peuple mérite ?

Le slogan de Nicolas Sarkozy : « Travaillez plus pour gagner plus » l’a éliminé.

Les Français veulent travaillez moins et gagner plus.

Sans doute ont-ils raison puisque ceux qui ne travaillent pas du tout gagne autant, et quelquefois plus, que ceux qui se lèvent tôt.

Ceux qui nous gouvernent, et gouverneront dans le futur, peuvent œuvrer en paix car il n’y aura plus de 1789 ni de mai 68…à moins que !!

 

 

( 26 décembre, 2013 )

L’INTERIEUR AU SECOURS DE L’ELYSEE !!!

 

 

Le Président de la République ignorait si son ministre de l’Intérieur allait partir pour l’Algérie ou s’il en revenait.

La polémique s’est déclenchée à retardement plusieurs jours après.

**Elle s’est concentrée uniquement sur « la boutade », selon les amis, ou « la gaffe » selon les ennemis, qu’ils soient d’extrême gauche ou de droite, concernant le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Cela prouve tout simplement le manque de discernement total de nos politiques qui ne se sont indignés que sur ce qui a pu choquer le peuple algérien.

Cette polémique est passée complètement à côté du véritable sujet :

Il a fallu que Manuel Valls le reconcentre en lui soufflant qu’il en revenait …heureusement sain et sauf.

** Ce qui est lamentable, c’est qu’un Président de la République ne sache pas si l’un de ses plus importants ministres « allait partir » ou « revenait » !

Notre Président à exprimer ses regrets de ne pas avoir été compris par les Algériens mais a-t-il exprimé des regrets vis-à-vis des Français pour sa méconnaissance totale du calendrier de ses principaux ministres ?

Ajoutons à cette « boutade » sa tirade un peu ambiguë sur Christiane Taubira, la Garde des Sceaux :

« Qui ne m’a pas quittée depuis au moins huit jours et que je retrouve avec bonheur ce soir de retour de Guyane »

Est-ce qu’il pense qu’il la voit un peu trop souvent et qu’il n’était pas nécessaire de la rencontrer également ce soir ?

Ou est-ce qu’il ne l’a pas vue depuis au moins huit jours…mais a dit le contraire ?

Nous ne le saurons sans doute pas.

Monsieur le Président de la République, mettez-vous à l’eau minérale naturelle. Evitez même la pétillante car avec vous on ne sait jamais !!!

 

 

( 24 décembre, 2013 )

INQUIETUDES ALGERIENNES JUSTIFIEES

 

 

Le triste constat :

 

L’islamisme attire toujours quand il rencontre un terrain propice.

**L’Algérie est devenue bien malgré elle un fournisseur international de djihadistes avec l’assise wahhabite pour contrer le chiisme et le sofisme.

50% de la jeunesse algérienne est au chômage, livrée à elle-même, sans aucun objectif d’avenir.

Une partie d’entre-elle est prise en main et endoctrinée par les religieux fondamentalistes, elle étudie les sciences islamiques et devient djihadiste tout naturellement.

Les réseaux sont interconnectés à travers le monde et c’est une révolution continue.

On commence par les écoles coraniques et on finit à Al Qaïda.

Ces jeunes partent à Dammaj au Yemen, afin de devenir des machines de guerre et de mort.

Ils se font tuer quotidiennement sur tous les champs de bataille actuels.

 

Les inquiétudes :

 

En Algérie l’islamisme a été, pour le moment, vaincu militairement et politiquement mais pas idéologiquement.

**Que deviendront tous ces djihadistes quand les conflits s’arrêteront, car ils s’arrêteront bien un jour, notamment en Syrie ?

Ils reviendront en Algérie et alimenteront le terrorisme. Ils sont donc une menace pour leur propre pays.

Le danger est toujours présent et n’attend que l’occasion pour ressurgir plus fort, plus dangereux, plus destructeur.

**Le monde a cru, nous avons cru, qu’en renversant ce que l’on appelait des dictatures, les peuples arabes se dirigeaient vers plus de liberté, plus de démocratie et moins de religion.

Cela a été une amère déception en Tunisie d’abord puis en Lybie, en Egypte, en Syrie. Les exemples de l’Irak, de l’Afghanistan, du Yemen, etc. sont là pour nous ôter toute espérance.

Il faudra pourtant qu’un jour un de ces pays parvienne à instaurer une véritable république citoyenne et laïque et pourquoi ce pays ne serait-il pas l’Algérie ?

 

Des principes en héritage :

 

Je sais que je ne vais pas me faire que des amis mais il s’agit là d’une vérité première, quoi qu’en pense une majorité d’Algériens.

L’Algérie a « bénéficié », je dis bien bénéficié, de 130 années de colonisation.

**Des républicains sont venus la peupler au XIXème siècle, la mettre en valeur, construire avec les Arabes un pays dont ils pouvaient être fiers.

Les musulmans, les juifs et les chrétiens ont toujours pu pratiquer leur religion en toute liberté.

La charia ne s’est jamais exercée.

Tout n’a pas été parfait mais que cela plaise ou non aux algériens, nous leur avons légué des principes qu’une majorité d’entre eux a conservé après notre départ.

**Ferhat Abbas disait :

« C’est bien la pensée française qui est à la base de notre vie morale. A l’empirisme du patrimoine laissé par nos parents et la tradition, l’âme des écrivains français est venue apporter une explication, si j’ose dire, scientifique et rationnelle »

Il faut que ces principes servent à changer totalement l’avenir de l’Algérie.

**Il est fini le temps de se lamenter sur une repentance que nous n’avons aucune raison de leur offrir car nous pourrions nous aussi la réclamer cette repentance.

**Un homme a reconnu le rôle positif de la colonisation, HOCINE AIT AHMED, l’un des chefs historiques du F.L.N.

Il déclarait, dans le numéro de juin 2005 de la revue « Ensemble » :

« Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale ».

Il ajoutait :

« N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme – je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français- l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ».

« Du temps de la France l’Algérie c’était le paradis ! »

 

Peut-être la solution :

 

**Il n’existe qu’une seule solution pour que cesse ces confrontations meurtrières inter-religieuses : il faut que s’instaure des états modernes sur des valeurs et des principes démocratiques où l’homme est un citoyen et non un croyant.

Il est impératif de séparer la religion de la politique.

Je sais, il est plus facile de le dire que de le faire.

**Nous, français,  en sommes un exemple : une révolution a été nécessaire 1789.

Il nous a fallu plus de 150 ans pour y parvenir, je l’espère, définitivement.

*La première loi de séparation de l’église et de l’état date de la constitution de 1795.

*Elle marque un arrêt en 1801 par le concordat entre Bonaparte et l’église.

*Enfin, le 9 décembre 1905 est votée la loi de séparation définitive.

*Mais il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale, donc les années 1950/1960, pour que la laïcité soit véritablement acceptée par tous.

**Le temps du changement est arrivé. Il faut que l’Algérie choisisse des hommes dignes de réaliser ce rêve. Ils existent, ils sont jeunes, ils n’ont pas vécu la colonisation.

Écartez les anciens ! Constatez vers quoi ils ont conduit leur pays en 50 ans !

L’Algérie peut devenir la première véritable république du monde Arabe !

*La première à séparer totalement la religion de l’état, le citoyen du croyant.

*La première démocratie.

Encore faut-il qu’elle prenne son destin à bras le corps———————

 

( 22 décembre, 2013 )

ALGERIE … PLUS QU’UN « COUAC » UNE « GAFFE » INTERNATIONALE !

 

 

La blague de mauvais goût de François Hollande.

Le président français félicite son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, pour être revenu «sain et sauf» d’une mission en Algérie…

 

Si cela est passé inaperçu en France ce n’est pas le cas en Algérie, où l’on estime cependant qu’il était sans doute légèrement « bourré ».

Et on veut bien le croire en entendant ses propos :

« Monsieur le Ministre de l’Intérieur qui va nous quitter peut-être pour aller en Algérie (puis se ravisant sur le rappel de Manuel VALLS) Il en revient sain et sauf c’est déjà beaucoup ! »

La nouvelle « gaffe » du président anormal François Hollande ne restera pas sans effet dans les relations, qui paraissaient au beau fixe, entre la France et l’Algérie.

Voici quelques extraits des répercussions de cette gaffe ressentie comme un affront : (Sources le quotidien algérien « El Watan » du 21 décembre 2013)

… « A l’Elysée, lundi 16 décembre au soir, après un banquet arrosé en l’honneur des 70 ans du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le président François Hollande a laissé entrevoir quelques-unes de ses facettes d’humoriste qui étaient jusque-là méconnues au «président normal». Alors que Jean-Marc Ayrault, son Premier ministre ferraillait encore à Alger où il était arrivé dans la matinée pour une visite de deux jours, visite assortie de la signature d’une vingtaine d’accords potentiellement bénéfiques, le président français s’en donnait à cœur joie de cet humour grinçant le racisme et sentant les stéréotypes sortis tout droit de la remise du centenaire de la colonisation (dit de la conquête) ou de l’Exposition universelle (et des indigènes) de Paris de 1889.

… « Une plaisanterie de mauvais goût, des insinuations pathétiques, et un nouveau coup de froid à l’horizon dans les relations censées être «normalisées» depuis la visite de François Hollande en Algérie, en décembre 2012. »

… « Lors de son discours à l’Elysée, et au détour d’une de ces petites digressions malheureuses qui ruinent de grands desseins, Hollande annoncera – sans transition justifiée – la visite prochaine de Manuel Valls en Algérie. Le ministre de l’Intérieur français lui rappellera qu’il revenait justement d’Algérie. Réplique au vol : «Il en revient sain et sauf», relance tout sourire, le président français. «C’est déjà beaucoup !», ajoutait-il sous les rires des convives et journalistes amusés. D’humeur joyeuse et arrosée, le banquet parisien fera l’effet d’une douche froide en terre algérienne, dont le peuple est renvoyé, sans autre forme de procès, à sa condition de colonisé, de sauvage à civiliser, d’indigène de la République, dénué aussi bien de cortex cérébral que d’humour. »

… « Décidément, il n’est pas encore révolu le temps des petites phrases assassines, échanges véhéments de propos incendiaires qui mettent sous haute tension les relations entre les deux capitales. En dépit de la très pragmatique Déclaration d’Alger (signée en 2012), la «communauté de destin», les impairs diplomatiques pullulant condamnent les rapports algéro-français à la loi du chaud et froid. »

**De son côté le président de la Commission nationale consultative  de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini,  a appelé samedi le président français François Hollande à présenter des excuses  pour ses propos « provocateurs à l’encontre de l’Algérie » tenus lors d’une rencontre  officielle du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

 

**Les propos du président français « relèvent de la provocation et constituent  une grave atteinte à l’Algérie », a souligné Me Ksentini dans une déclaration  à la presse en marge d’une conférence sur « les droits de l’homme en Algérie ».        

Le président du CNCPPDH a interpellé les autorités algériennes « pour  qu’elles ne laissent pas passer une telle atteinte sous silence ».        

 

**L’avocate Fatima Zohra Benbraham a estimé « très grave »  le fait que le président français ait soulevé la question du retour de son ministre  de l’Intérieur d’Algérie, rappelant par la même que la visite de ce dernier  a été couronnée par la signature de plusieurs accords. La politique de l’Algérie à l’égard de la France « doit être revue »,  a-t-elle martelé.        

 

**Pour sa part, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP),  Abderezzak Mokri, a appelé les autorités algériennes à réagir à ces propos qui  constituent, a-t-il dit, « une atteinte flagrante à l’Algérie ».

 

J’espère, Monsieur le Président, que vous allez présenter vos excuses au peuple algérien et que vous allez prestement faire repentance de vos propos, vous qui avez la repentance si facile quand il s’agit de la colonisation !

Rappelez-vous vos déclarations au cours de ce « voyage de mémoire » à Alger en décembre 2012 quand vous soulignez tous ces massacres des armées françaises durant 132 ans.

Vous vous faites du souci pour le retour vivant de votre ministre de l’intérieur et, pourquoi pas, de votre premier ministre, il est vrai qu’ils ont bien de la chance de revenir, eux, tant de familles attendent depuis cinquante ans le retour des 3000 disparus de juillet 1962 à Oran et de quelques centaines d’autres après le 19 mars 1962 !!!

 

( 19 décembre, 2013 )

UN EMPLOI SAUVE A FLORANGE : CELUI d’EDOUARD MARTIN

 

 

Et un chômeur de moins…un !

 

Mais ce n’est pas le cas des 629 chômeurs de Florange et des 700 sous-traitants.

En décembre 2012 Edouard MARTIN, élu délégué CFDT en 1989, estimait que Jean-Marc Ayrault avait « trahi » les salariés de Florange.

Souvenez-vous de ses déclarations indignées et coléreuses :

« On avait cru atteindre le comble du cynisme avec Sarkozy. Eh bien, on n’avait pas encore atteint le paroxysme ! On a deux ennemis maintenant : MITTAL et le gouvernement ! On a joué le jeu. On a voulu montrer à Paris qu’on pouvait être partenaires.

J’en appelle au Président de la république et je lui dis : Est-ce que vous êtes tranquille avec votre conscience ?

Il n’y a qu’Ayrault et les imbéciles pour croire Mittal. Soit Ayrault est un imbécile, soit il est complice »

Il le brocardait publiquement n’hésitant pas à s’écrier : « Putain, traîtres ! »

En camping, devant l’Assemblée Nationale : « Vous attendez quoi ? Qu’il y ait un malheur ici ? Alors nous allons être votre malheur ! »

Avec des sanglots dans la voix il s’exprimait devant les médias :

« Je ne me considère pas comme un héros, je ne suis qu’un parmi tant d’autres, certes médiatisé, et le seul destin auquel j’aspire c’est de pouvoir m’occuper de ma compagne et de ma fille. Vous voyez bien, ça n’a rien de « Germinal ».

C’est pas beau ça !

C’est pas une belle tirade digne de Corneille et de Racine, pour ne pas dire Zola, puisqu’il cite Germinal ?

Il suscite l’admiration de la ministre de la culture, Aurélie FILIPETTI :

« C’est un tribun hors pair, il a une force de persuasion et une éloquence hors du commun »

Et elle s’y connait en artiste la ministre !

**Il n’en est pas de même pour son ex-ami syndiqué, Walter BROCCOLI (FO) qui avoue sa déception :

« Il aime bien parler, il a du mal à rendre le micro. Il connait très bien son sujet mais son discours est trop politisé. Il s’est servi de Florange pour son ambition personnelle. »

Eh oui, Edouard MARTIN avait des amis à Florange et en Moselle.

Il va en avoir beaucoup moins aujourd’hui mais il en a de nouveaux au Parti Socialiste puisqu’il est rentré dans la  ‘’FAMILLE’’.

Il n’est pas certain qu’il ait gagné au change car en politique il faut savoir se maitriser et ne pas dire tout haut ce que l’on pense tout bas…de ses amis !

MARTIN était courtisé par les « Verts » et par La Nouvelle Donne, il a choisi le parti qui pouvait le mieux servir ses ambitions, le parti qui lui ressemble le plus.

Ne rejoint-il pas François Hollande dans ses mensonges :

Hollande : Aucune usine rentable ne fermera.

Martin    : Jamais je ne ferai de la politique.

Le Parti Socialiste, toujours très opportuniste et tremblant devant les résultats prévisibles des élections européennes, a tranché entre les « flons flons » de Martin et la fidèle Catherine Trautman, déjà députée européenne sortante et ancienne maire de Strasbourg, et qui a une toute autre envergure.

**Le 15 octobre 2013, Alain Vigneron, ouvrier d’ArcelorMittal à Liège se suicidait à bout de courage et de force.

Edouard MARTIN a choisi une autre forme de suicide.

En temps de guerre cela s’appelle collaboration avec l’ennemi !

( 17 décembre, 2013 )

ET S’IL Y AVAIT EU UN MANDELA EN 1962 EN ALGERIE !

              

 

(Kamel DAOUD est né à Mostaganem le 17 juin 1970. Ecrivain et journaliste en Algérie. Il vient de publier en octobre 2013, « MEURSAULT contre-enquête », inspiré du roman « L’Etranger » d’Albert Camus.)

 

**Kamel DAOUD nous ne nous connaissons pas et cependant j’aimerais vous appeler « mon ami » car il me faut exprimer à quel point j’ai apprécié votre rare lucidité, votre parfaite objectivité et surtout le courage dont vous faites preuve pour exprimer vos opinions et vos sentiments.

 

VOUS ECRIVEZ :

 

…« Mandela Nelson est mort. Le monde va saluer sa vie, son œuvre, son sourire, sa mort et sa philosophie. Et nous Algériens ? Faire de même dans la longue procession de l’hommage. Mais au-delà ? Un regret secret, une amertume. Le chroniqueur l’avait écrit un jour : Et si on avait eu Mandela en 62 et pas Benbella ? Et on avait eu la Vérité avant la Réconciliation et pas la Réconciliation sans la vérité, comme avec Bouteflika ? Et si. »…

**Je ne suis pas un admirateur inconditionnel de Nelson Mandela mais je m’incline car il a fait passer le destin et l’avenir de sa Patrie, avant le pouvoir et avant la revanche et la vengeance.

C’est très exactement ce que vous pensez et cela mérite d’être loué.

Votre parole est vérité : hélas ! Il y a eu Benbella, Benkedda, Bouteflika de votre côté, et du nôtre De Gaulle. Vous et moi avons été trahis.

*Sans De Gaulle il n’y aurait pas eu de barricades en 1960, de putsch en 1961 et d’OAS.

*Sans les fanatiques qui ont pris le pouvoir à l’indépendance et dont l’objectif premier était qu’il ne reste aucun « Français algériens » (comme vous nous nommez), alors votre rêve aurait pu devenir réalité :

…« On ose alors le tabou parce que c’est un grand rêve éveillé : une Algérie qui n’aurait pas chassé les Français algériens mais qui en aurait fait la pointe de son développement, de son économie et la pépinière de sa ressource humaine. Une Algérie de la couleur de l’arc en ciel. L’Afrique du Sud de Mandela a eu son OAS, ses Pieds noirs, ses colons, ses fermiers blancs, ses radicaux noirs, ses traîtres, ses torturés et ses Aussarresses et ses Larbi Ben M’hidi. Sauf qu’avec Mandela le choix avait été de faire passer le pays avant les procès et les vengeances et de construire, en ouvrant les bras. La valise ou la mort n’était pas le slogan de Mandela malgré l’histoire douloureuse de cet homme touché dans sa chair, et l’histoire des siens tués, torturés, assassinés. L’homme avait une vision que nous n’avons pas eue et a sauvé son pays de la guerre civile et des tueries et des grandes vanités chauvines. »…

**J’ai connu quelques hommes qui rêvaient d’indépendance, notamment Ferhat Abbas alors qu’il éditait son journal « Egalité », dans les années 50, sur les presses d’Alger-Républicain alors que j’étais rédacteur de ce quotidien.

C’était ce qu’il souhaitait. C’est ce qu’ils souhaitaient.

Mais lui et quelques autres ont été balayés par ceux qui possédaient les armes et l’armée et qui n’étaient animés uniquement que pas la prise du pouvoir et des richesses qui l’accompagnent.

…« Le «62» de l’Afrique du Sud, par cet homme, n’a pas connu sa crise de l’été, les guerres fratricides entre clans, les massacrés de Oued Sly, ni les coups d’Etat cycliques ni la main-mise des casernes et des polices politiques sur le pays. Parce que Mandela voyait loin, les Blancs n’ont pas été chassés et massacrés ou exclus au nom d’Allah ou de l’identité. Les chars n’ont pas roulé vers la capitale de ce pays pour y violer la légitimité et on n’aurait pas cédé à l’illusion du socialisme, nous n’aurions pas été malades du butin et du bien-vacant et nous aurions évité les révolutions agraires et futiles qui ont détruit la propriété et la valeur du travail et notre patriotisme n’aurait pas été dégradé en propagandes et persécutions. Un Mandela algérien nous aurait évité la seconde guerre des années 90, sa fausse conclusion par référendum risible et un président à vie, unique dans le monde, parce que un Mandela algérien aurait imposé la dignité des deux mandats et pas plus. 

Nous aurions fait les bons choix, nous aurions jeté les armes, les machettes dans l’océan, nous aurions choisi de sourire à l’adversaire et pas de l’assassiner et nous aurions fait coïncidé, chaque jour venant, le mot liberté et le mot libération. Un Mandela algérien nous aurait appris que la violence subie n’est pas nécessaire à rendre, justement pour casser le cycle. »…

**Il est vrai que si nous étions restés nous aurions ensemble fait de l’Algérie le phare de tous les pays méditerranéens.

Je ne sais pas si cela aurait été réalisable, j’en doute même fortement tant le fossé était devenu immense, mais cela aurait sans doute valu la peine de le tenter. N’était-ce pas le rêve d’Albert Camus !

Une certitude, elle ne serait pas aujourd’hui « un pays riche peuplé de pauvres »

…« Un Mandela algérien nous aurait évité le pays actuel, ses mauvaises convictions, nos mauvais jours et des molles dictatures et ses gabegies. Nous aurions perdu moins de vies et moins de temps et nous aurions été un grand pays. Car cet homme est l’un des très rares à avoir donné sens à la décolonisation. Toutes les autres épopées ont mal fini : la décolonisation glorieuse y a été menée à la dictature hideuse ou sournoise. Au massacre, aux caricatures sanguinaires et au sous-développement. C’est dire que l’on ne décolonise pas avec les armes, mais avec l’âme. Décoloniser n’est pas vaincre le colon mais le démon en soi. Adieu l’homme au sourire qui dénoue. »…

**Je vous laisse le soin de cette conclusion et, pour ma part, j’éprouve un grand regret : que tous les Algériens ne se soient pas appelés Kamel DAOUD.

**Moralité de ce rêve, ami DAOUD, en 1962 un million de « Français algériens » et dix millions d’Algériens auraient accueillis dans une Algérie libre, indépendante et laïque, 4 millions d’immigrés Français et non pas le contraire. Mais ce n’est qu’un rêve !

PS : Kamel DAOUD rejoint dans mon estime Boualem SENSAL, Malek CHEBEL, et quelques autres qui brillent par leur ouverture d’esprit et leur talent.

 

( 17 décembre, 2013 )

- INTERWIEW EXCLUSIVE DE NICOLAS SARKOZY -

 

Accordée à Manuel Gomez dans son bureau, rue de Miromesnil, Paris 8°-

 

MG – Monsieur le Président vous venez de déclarer publiquement votre intention d’être candidat à l’élection présidentielle de 2017. Est-ce exact ?

NS – Effectivement, c’est mon intention.

MG – Dans ce cas participerez-vous à la primaire prévue par l’UMP ?

NS – Ce n’est pas mon intention.

MG – Comment comptez-vous vous y soustraire ?

NS – Soit en réclamant un vote des adhérents et des sympathisants de l’UMP, qui, je le constate soutienne à 60% ma candidature, soit en me passant de l’UMP.

MG – En envisageant donc de créer un nouveau parti ?

NS – C’est possible, mais pourquoi pas en scindant l’UMP en deux camps : le mien, celui de la droite forte, et la droite molle de Fillon par exemple ?

MG – Mais qui vous suivra dans votre camp ?

NS – Ils seront nombreux : les jeunes en général et les fidèles, comme Brice Hortefeux par exemple. Je me passerai des autres. Ils savent qu’il n’y a pas d’autre solution que mon retour.

MG – Et si cela ne fonctionne pas vous envisageriez donc un nouveau parti ?

NS – Non, ce n’est pas, dans l’immédiat, mon intention. Je me présenterai au nom de toute la droite, y compris du Centre.

MG – Pensez-vous que Jean-Louis Borloo, Bayrou, Morin, vous soutiendraient ?

NS – J’en suis persuadé puisqu’aucun d’eux ne peut sérieusement envisager d’être élu.

MG – Mais il vous faut un programme !

NS – Mais j’ai mon programme, celui de 2007 remis à l’ordre du jour bien évidemment, en fonction des nouvelles options européennes, de la politique intérieure et des options sociétales.

MG – Ce programme n’a pas été une réussite puisque, je me permets de vous le rappeler, vous n’avez pas été réélu en 2012.

NS – Pour une raison évidente, il n’a pas été appliqué. Je n’ai pas pu l’appliquer à cause de la crise de 2008 d’une part et, justement, des réticences internes de certains membres de l’UMP qui m’ont contré tout au long de l’année 2012 ainsi que de l’opposition qui, depuis, a repris pratiquement toutes mes propositions.

MG – Et si vous êtes élu, vous l’appliquerez ?

NS – Rien ne pourra m’empêcher de l’appliquer puisque je n’aurai pas une réélection à envisager.

MG – Vous ne vous présenterez donc pas en 2022 ?

NS – Je compte demander la suppression du quinquennat afin de revenir à un septennat unique, sans possibilité de se représenter car c’est ce qui bloque toute réalisation d’un programme annoncé : la trop courte durée et le désir d’être réélu.

MG – L’UMP prépare un programme pour 2017. Hier elle se prononçait sur l’immigration. Qu’en pensez-vous ?

NS – Les mesures préconisées sont intéressantes.

MG – Le gouvernement a réclamé un dossier sur l’intégration. Quelques mesures ont été révélées aujourd’hui, qu’en pensez-vous ?

NS – Si elles sont appliquées, ce dont je doute fort, ce serait la porte ouverte au Front National. Cela me conforte dans ma décision de me représenter. Ces cinq années de réflexion m’ont permis d’avoir une vue d’ensemble de la situation dramatique de notre pays et, surtout, de savoir très exactement les mesures à prendre d’urgence, dès ma réélection, afin de remettre la France sur les rails de la croissance et du travail.

MG – Malgré l’Europe ?

NS – Ce sera avec l’Europe mais à mes conditions.

MG – Vous envisageriez une sortie de l’Europe ?

NS – De l’Europe non mais de l’euro oui, si c’est inévitable et si les conditions que je proposerai ne sont pas acceptées.

MG – Pouvez-vous nous entretenir sur votre programme ?

NS – Je vous l’exposerai plus en détails lors d’une prochaine interview mais je peux, d’ores et déjà, vous confirmer de :

- l’abrogation des 35 heures, ce que j’aurais dû faire lors de mon précédent mandat,

- l’allongement du départ à la retraite,

- la diminution de la dépense publique par la réduction des fonctionnaires, ce que j’avais déjà commencé à entreprendre,

- la remise à plat des impôts sur les entreprises,

- la réduction du « millefeuille » territorial,

- Continuer la suppression de nombreuses niches fiscales aussi coûteuses qu’inutiles ainsi que des subventions attribuées sans discernement.  

- d’affiner le dossier de l’immigration contrôlée et choisie.

Et d’autres réformes également destinées à simplifier et à économiser et qui sont à l’étude actuellement.

Si les citoyens français m’accordent une seconde chance je m’engage à sortir le pays du marasme de ces trente dernières années.

J’en suis capable.

MG – Je vous remercie, Monsieur le Président de m’avoir accordé cet entretien. Nous aurons très certainement l’occasion de vous entendre encore bien souvent d’ici 2017.

NS – Et peut-être même avant… Qui lo sa ? Il suffirait d’une étincelle.

Tout d’abord, Il y a  ce fameux rapport sur l’intégration, réclamé par le gouvernement Ayrault, qui préconise de promouvoir la connaissance de l’immigration et de repenser les programmes scolaires dès l’école primaire afin d’y intégrer l’histoire des mouvements de population, notamment ceux liés à l’esclavage, aux colonisations et à l’immigration économique qui peut la provoquer, surtout si en un tour de passe-passe on veut nous faire passer d’une civilisation judéo-chrétienne, qui est la nôtre depuis des siècles, à une civilisation arabo-orientale, qui, selon les destructeurs de notre société, hier le communisme aujourd’hui l’Islam, apparait depuis 50 années. Ce qui serait le comble !

Et ensuite,  je ne me prononce pas sur le « bourbier centrafricain » dans lequel nous nous sommes imprudemment engouffrés seuls, avec des moyens insuffisants et qui, mais j’espère que ce ne sera pas le cas, peut nous conduire à une catastrophe.

L’euro, l’immigration, l’Afrique : trois thèmes susceptibles de mettre en danger notre république si l’on n’y prend garde !

(PS : ceci bien entendu n’est qu’une politique-fiction)

 

 

( 12 décembre, 2013 )

L’AFRIQUE EUROPEENNE EST MORTE

 

 

La France en tout premier lieu et Les européens en général, n’ont jamais rien compris à l’Afrique…et continuent à n’y rien comprendre !

Sans tenir aucun compte des ethnies qui peuplaient ce continent, les différentes nations colonisatrices on créé des pays en imposant des frontières : soient naturelles (fleuves, forêts, déserts, etc.), soient géopolitiques.

Ethnies totalement antagonistes mais que seule la présence coloniale pouvait fédérer dans une union provisoirement réelle : AOF et AEF.

**En 1960, à l’indépendance du Soudan Français devenu MALI, une requête avait été adressée à De Gaulle afin de le mettre en garde contre des décisions qui faisaient fi de la vie des nouveaux indépendants :

« Puisque vous quittez le pays rendez-nous notre bien puisque vous nous l’avez arraché. Nous ne voulons pas que les Noirs ni les Arabes nous dictent leurs lois. Nous, les Touaregs, nous voulons nous diriger nous-mêmes. »

D’entrée les Touaregs maliens prévenaient qu’ils n’accepteraient aucune autorité imposée par la force ou la politique.

Mais comme il en était coutumier De Gaulle n’a tenu aucun compte de ces avertissements et nous en payons aujourd’hui les conséquences.

Résultat de ces erreurs :

*Des centaines de milliers de morts.

*Une exploitation à tout va des matières premières situées en sous-sol ou en hors-sol en récoltant tous les bénéfices sans en réinvestir une partie importante dans le développement industriel.

A l’indépendance ce sont des sociétés privées internationales qui ont poursuivi  l’exploitation de ces richesses  naturelles en retirant  davantage de bénéfices mais en n’investissant plus.

La colonisation a aussi christianisé en apportant la bonne parole et les secours de l’église

Depuis la porte est restée largement ouverte à l’Islam et à sa religion totalitaire, la charia, imposée par le sabre et par le sang et ainsi le pouvoir a changé de main.

L’Afrique paye très cher cette mutation profonde et aujourd’hui elle appelle au secours !

L’instabilité règne du Sénégal au Soudan en passant par la Côte d’Ivoire, le Niger, La Nigeria, le Tchad et actuellement le Mali (car c’est loin d’être terminé) et le Centre-Afrique.

Aucune stabilité n’est envisageable sans un redécoupage politique respectueux des frontières ethniques.

Les Arabo-berbères n’accepteront jamais une domination négroïde sur des territoires qui furent durant des siècles les leurs pour effectuer des razzias et se fournir en esclaves.

Il est plus qu’illusoire d’imaginer un seul instant, en Afrique, une cohabitation pacifique entre blancs et noirs, entre islamisés et christianisés.

Comment veux-t-on parvenir à mettre en place une armée africaine supra nationale quand l’Europe elle-même n’a pas réussi à la réaliser ?

Chaque nation africaine a une armée pour défendre son propre territoire et, le cas échéant, attaquer celui des autres.

Jamais une armée totalement indépendante n’assurera la sécurité de l’ensemble des pays africains.

Dès 2012 une partie de l’armée malienne formée par les USA s’est immédiatement ralliée aux rebelles nordistes et ce par solidarité ethnique.

L’Europe et plus particulièrement la France veut croire que des élections démocratiques, à la mode occidentale, règleront tous les problèmes une fois la stabilité retrouvée.

Ou du moins « on veut nous le faire croire » car nos gouvernants savent parfaitement qu’il s’agit là d’un alibi pour justifier des interventions dont la finalité est toujours inspirée par des intérêts économiques.

12345...30
Page Suivante »
|